Comme vous le savez sans doute, chez Pimpant, on est en télétravail intégral - et ce, depuis nos débuts. C’est un mode de travail qu’on aime beaucoup - mais qu’on a dû apprendre à apprivoiser… Comme toutes les choses nouvelles dans la vie !
D’ailleurs, le télétravail, c’est un peu comme Aya Nakamura, les films de Xavier Dolan ou la coriandre. En général, ça passe ou ça casse - y a rarement de juste milieu. Pourtant, le télétravail comporte de nombreux avantages qui donnent envie : la liberté de travailler depuis l’endroit de notre choix, la flexibilité dans les horaires de travail, l’autonomie… Y a pas à dire, c’est un mode de travail qui a tout pour plaire. Enfin, en théorie.
En pratique, ce mode de travail nécessite des règles, un cadre. Pour s’épanouir en remote, il faut développer certaines compétences - des soft skills, comme disent nos amis anglo-saxons. Mais alors, quelles sont-elles et comment les développer ? On vous en dis plus dans cet article.
Si on traduit “soft skills”, ça donne “compétences douces” en français : assez maladroit, on vous l’accorde. On va dire que les soft skills sont notre savoir-être. Ces compétences comportementales ou compétences relationnelles s’opposent aux compétences techniques (ou “hard skills”) qu’on peut apprendre en allant à l’école ou en suivant une formation.
Les soft skills, elles, ne s’apprennent pas dans les livres. Parfois, elles font partie de nous et de notre personnalité. Parfois, on les apprend sur le tas, au gré de nos expériences…
On vous donne un exemple :
Un développeur web doit posséder de nombreuses compétences techniques, comme la maîtrise d’un langage de programmation précis.
Mais il doit aussi posséder un certain savoir-être pour pouvoir bien travailler en équipe. Parmi les soft skills phares des développeurs, il y a notamment la capacité à résoudre les problèmes (“problem solving” en anglais), la bonne gestion du temps, ou le fait d’avoir une curiosité naturelle pour ce métier - car un bon développeur doit se former régulièrement aux nouvelles technos !
Vous saisissez maintenant la différence entre hard skills et soft skills ? Bien. Maintenant on peut passer au cœur du sujet. Découvrons les soft skills à développer pour gérer son télétravail d’une main de maître !
On vous l’expliquait déjà dans un article précédent consacré à l’équilibre en télétravail : pour être épanoui.e en remote, vous devez apprendre à vous organiser ! C’est vraiment la base, si vous souhaitez être productif/ve la journée - et pouvoir déconnecter entièrement le soir.
S’éparpiller la journée sous prétexte qu’on peut toujours “continuer à travailler le soir”, c’est le meilleur moyen de faire des journées à rallonge… et finir par s’épuiser !
Concrètement, apprendre à s’organiser revient à :
→ Commencer sa journée avec une idée précise des tâches qu’on doit faire. Pour y arriver, les to-do listes sont vos meilleures amies.
→ Apprendre à prioriser ses tâches quotidiennes : c’est la seule façon de savoir par où commencer. Dans l’équipe, notre chargée éditoriale Margaux est la pro en la matière. Sa spécialité ? Classer sa to-do par ordre de priorité (avec trois stades : burning, warm, hot).
→ Bien organiser son temps : OK c’est plus facile à dire qu’à faire… Pour y arriver, vous devez apprendre à bien vous connaître… et être honnête avec vous-même ! Essayez d’estimer au mieux la durée que vous demandera chaque tâche de votre to-do. Le but ? Pouvoir avoir une to-do réaliste et réalisable. Ensuite, il vous suffit de suivre l’enchaînement de votre to-do - en incluant bien sûr des temps de pause dans votre planning ! Pour pouvoir être productif/ive, vous devez pouvoir respirer.
Cette soft skill est essentielle si vous voulez justement respecter votre planning… et rester organisé(e), du coup !
Développer sa rigueur au télétravail revient à :
→ S'imposer un rythme : mettez un point d’honneur à suivre des horaires fixes. Par exemple, instaurez une certaine routine matinale. Commencez votre journée à la même heure, déjeunez à heure fixe, imposez-vous une heure limite de travail à ne pas dépasser.
→ L’autodiscipline vous permettra d’éviter les fameux pièges du télétravail (comme le déséquilibre entre la vie pro et la vie perso, les plages horaires de travail interminables, la sédentarité, la solitude…).
C’est l’un des inconvénients majeurs du télétravail : le manque d’interaction sociale. Forcément, par définition, le télétravail implique de travailler à distance… Du coup, on se voit moins qu’au bureau - logique !
SAUF QUE, sans les échanges informels et les open space qu’on partage, il peut être difficile de savoir précisément les missions du jour de ses coéquipiers, leurs challenges du moment, parfois même leur état d’esprit… Les personnes de nature timide peuvent vite se retrouver à patauger dans un coin avec leurs problèmes !
Chez Pimpant, on fait vraiment en sorte de stimuler la cohésion d’équipe, l’échange, la transparence. On s’appelle régulièrement pour prendre des nouvelles, partager les résultats des autres, vérifier qu’ils n’ont pas besoin d’aide, etc.
Pour ce faire, on peut compter sur de nombreux outils : Slack, Discord, Notion… Tous nous permettent de communiquer au mieux avec nos troupes en ne laissant personne sur le bord de la route.
💡 Reminder
N’hésitez pas à prendre la parole quand vous êtes perdu.e, que vous vous sentez dépassé.e… On ne vous reprochera jamais d’avoir communiqué et d’avoir fait preuve de transparence. Par contre, l’inverse est moins probable. Garder ses problèmes ou ses ressentiments pour soi n’est jamais productif.
La solidarité va de pair avec la transparence qu'on mentionnait juste avant.
L’esprit collectif et solidaire est indispensable à tout.e employé.e - à partir du moment où il/elle travaille dans une équipe… C’est-à-dire tout le temps, en fait !
C’est encore plus vrai dans un contexte de télétravail, puisqu’une équipe soudée malgré la distance doit forcément faire plus d’efforts pour maintenir son esprit d’équipe… Et parfois ça implique de dédier du temps et de l’énergie pour échanger - puisque, rappelons-peu, il n’existe pas vraiment d’échanges informels (ou du moins imprévus) en télétravail. Pour communiquer avec ses collègues, il faut le prévoir - donc le vouloir.
Or, télétravail ou pas, il est essentiel de se prêter main forte dans les tâches du quotidien, de veiller au bon équilibre de chacun, de partager des bonnes pratiques les uns avec les autres… Sinon, on ne travaille plus vraiment en équipe !
Alors là, vous allez nous dire “Mais je ne comprends pas... il faut poser des questions ou être autonome ?”
LES DEUX mon capitaine - puisque l’un n’empêche pas l’autre !
En fait, tout est une question de juste milieu. Vous pouvez bien sûr (et vous devez) savoir communiquer avec vos coéquipiers en toute transparence, en leur indiquant vos missions en cours, vos défis, parfois vos points bloquants... Mais il faut que vos interventions restent utiles et profondément nécessaires. Cette notion de nécessité est cruciale selon nous.
Par exemple, on dit souvent qu’il n’existe pas de question bête… Mais il faut savoir faire la part des choses. Si vous posez une question alors qu’une recherche rapide sur un document partagé vous aurait apporté une réponse, alors cette question n’avait pas lieu d’être.
Être autonome, c’est avoir le réflexe de se renseigner seul.e, de chercher l'info par soi-même avant d'envoyer un message. Cette démarche évite aux autres de recevoir des notifications en continu qui perturbent la concentration.
Autrement dit, quand vous êtes autonome, vous êtes responsable de votre sujet. On peut compter sur vous pour faire les choses qui coulent de source, sans avoir à vous les expliquer.
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💡 Bon à savoir
Chez Pimpant, on utilise l’outil collaboratif Notion pour partager nos connaissances. C’est une plateforme toute-en-un qui nous permet de tout rassembler dans un outil : prise de notes, partage de documents, gestion de projets… On centralise dessus notre savoir, nos guidelines, nos projets en cours… Ça nous permet d’être entièrement transparent en interne, du coup ça réduit les questions !
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Chez Pimpant, on utilise la messagerie collaborative Slack pour échanger tous les jours de façon instantanée. On peut dire que c’est notre bureau dématérialisé à nous.
Et du coup, comme au bureau, on se dit bonjour sur Slack chaque matin et on se notifie quand on quitte l'écran !
Mais attention, Slack reste un outil pro - il n’est pas à confondre avec les discussions instantanées plus perso. Comme les messages écrits peuvent être sujets à interprétation, on préfère lever toutes les ambiguïtés. Du coup, on a établi des règles :
👉 On se force à écrire des messages clairs et structurés.
👉 On tague systématiquement nos interlocuteurs pour être sûrs qu’ils recevront le message !
👉 On n’hésite pas à recourir aux smileys pour apporter un peu plus de chaleur à nos échanges.
👉 Et on privilégie la concision : on recommande de rédiger un seul message clair et structuré plutôt qu'une pluie de messages.
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📌 À retenir
Pour palier aux problèmes de communication qui peuvent découler d’un télétravail répété, mieux vaut redoubler de transparence ! Ne pas se dire les choses peut être fatal pour une équipe. Du coup, ça vaut la peine de s’obliger à communiquer, à donner des nouvelles… La communication règle bien des problèmes !
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Les soft skills dont vous avez besoin pour bien vivre le télétravail relèvent du bon sens… Et il est donné à tout le monde de développer ces compétences comportementales.
Alors, oui, le télétravail est un mode d’organisation absolument génial qui dispose de nombreux avantages. MAIS il n'est pas adapté à tout le monde : certaines personnes devront faire plus d’efforts pour apprendre à s’organiser, communiquer à distance ou respecter leurs horaires… Quand d’autres auront des facilités naturelles !
L’essentiel, c’est de mesurer l’importance cruciale des compétences interpersonnelles, et de se donner les moyens de les développer ! La bonne nouvelle, c’est que ces compétences nécessaires au télétravail ont le vent en poupe : être autonome, organisé(e) et transparent(e) aujourd’hui, ça vaut de l’or sur le marché du travail. Vous voilà averti(e) !
Les différents domaines où l'on peut travailler en télétravail