Avec l'arrivée des beaux jours, on a tout naturellement envie de prendre soin de son intérieur ! Vous aussi, vous êtes un(e) adepte des grands ménages de printemps ? Ça tombe bien : dans un article précédent, on vous partageait tous nos conseils pour vivre dans une maison saine. Dedans, on y expliquait notamment l’intérêt de respirer un air sain et régulièrement ventilé — car l’air intérieur aussi peut être pollué, au même titre que l’air extérieur.
Pour aller plus loin, on aimerait explorer aujourd'hui le concept des plantes d’intérieur dépolluantes. Sont-elles réellement indispensables quand on souhaite respirer un air frais et sans danger ? Aujourd’hui, on vous dit tout, sans tabou ! 🤓
On n’y pense pas mais… On passe en moyenne 90% de notre temps à l’intérieur — selon une enquête réalisée par YouGov auprès de 16 000 personnes dans une quinzaine de pays ! Conséquence ? Eh bien, nous sommes constamment exposés à la pollution… car l’air intérieur est infiniment plus pollué que l’air extérieur ! En cause ? Tous les produits chimiques que l’on utilise au quotidien, qui répandent des composés organiques volatils dans nos maisons.
Et parmi ces composés chimiques qu’il convient d’éviter pour arrêter de respirer un air toxique, on compte notamment le formaldéhyde... un gaz incolore omniprésent dans de nombreux produits du quotidien (il porte souvent l’appellation “formol”). Qu'il s'agisse de produits d’hygiène et de bricolage, de colles, de peintures et vernis, mais aussi de meubles, de bougies… Il est partout ! Problème : le formaldéhyde a été classé “cancérogène avéré chez l’Homme” par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) depuis bientôt 10 ans…
Bien sûr, le premier réflexe de base à adopter, pour profiter d’un intérieur sain, est d’éviter d’utiliser des produits toxiques. À la place, il vaut mieux privilégier les produits composés d’ingrédients naturels : comme on aime à le répéter, le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc font bien des miracles… et les sprays ménagers rechargeables de chez Pimpant aussi !
Autre bon réflexe côté meubles : privilégier le bois massif au détriment du bois aggloméré et contreplaqué (qui libèrent, eux aussi, des COV).
👉 Il est également indispensable de bien aérer les pièces de sa maison tous les jours pour renouveler l’air ambiant, chasser l’humidité et éliminer la rétention de produits toxiques et/ou allergènes.
Quand il s’agit de dépolluer l’air d’une maison, certaines plantes ne manquent pas de ressources… Enfin, en théorie !
Selon le programme de recherche PHYTAIR, mené entre 2001 et 2012, certaines plantes d’intérieur sont capables d’épurer les polluants présents dans l’air… en conditions de laboratoire — notamment grâce au système sol/plante. Et c’est là tout le problème : à l’heure actuelle, on n’a pas réussi à prouver l’efficacité des plantes dans la réduction de la pollution intérieure, en conditions réelles. Comme l’explique le programme PHYTAIR, “dans son pot traditionnel, une plante absorbe peu ou très lentement les COV”.
Autrement dit, le concept des plantes dépolluantes semble bien être un… vulgaire filon marketing, destiné à nous faire acheter davantage ! Bon, la bonne nouvelle, dans tout ça, c’est que les plantes disposent quand même d’autres bienfaits avérés.
💡 Si les plantes ne permettent pas de “dépolluer” à proprement parler, elles permettent en revanche de produire de l’oxygène et d’absorber une partie du CO2 présent dans l’air grâce au processus de photosynthèse… Et c’est tout de même appréciable. Par contre, comme le CO2 n’est pas considéré comme un polluant, alors on ne peut pas dire que les plantes dépolluent par leur simple absorption du dioxyde de carbone.
On l'aura compris : le concept des plantes dépolluantes manque de crédibilité. Chez Pimpant, notre parti pris est clair : le meilleur réflexe à adopter, quand on veut assainir son intérieur, c’est d'abord d’éviter de le polluer avec des produits chimiques. En revanche, on reste évidemment convaincus des bienfaits des plantes sur l’être humain, dans des domaines tout à fait différents.
Selon le concept du Feng-Shui (une méthode chinoise permettant de vivre en harmonie avec la nature), la présence de plantes dans une pièce stimulerait notre énergie positive. Riches en symbole, les plantes sont, dans cet art millénaire, synonyme de force et de vitalité.
La relation entre les plantes et le bien-être n’est plus à prouver. Le jasmin est par exemple connu pour ses effets relaxants (il favoriserait même l’endormissement). L’eucalyptus est aussi réputé pour ses vertus apaisantes. Bref, rien de tel qu’une belle plante pour se créer un environnement apaisant !
Arroser une plante, la rempoter ou simplement humer ses feuilles… Voici des petites actions simples qui nous permettent de nous reconnecter à la nature. Dans un quotidien de citadin(e) pressé(e), c’est d’autant plus précieux !
Si vous êtes l’heureux/se propriétaire d’un animal de compagnie, on vous recommande vivement de choisir vos plantes vertes avec attention. Certaines plantes, comme l’aloe vera, le citrus, le yucca, le ficus ou le dracaena sont toxiques pour les chiens en cas d’ingestion… L’aloe vera, le yucca et le ficus sont aussi dangereux pour les chats, ainsi que la sanseveria et le caladium.
En un mot, les plantes vertes ont de multiples bienfaits ! En revanche, on ne peut pas vraiment affirmer qu’elles possèdent de superpouvoirs dépolluants. Le déclarer reviendrait à être inexact. Si vous souhaitez respirer un air intérieur plus sain, il faut d'abord commencer par éliminer les produits toxiques de son quotidien, qui risquent de polluer votre maison. Le naturel, c’est tellement mieux — et tout aussi efficace ! Après tout, pourquoi recourir à des plantes dépolluantes, quand on peut simplement éliminer les sources de pollution de sa maison ? 😀 À méditer !
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