Parentalité positive : comment briser le mythe du parent parfait

Publié le :
April 28, 2022
Mis à jour le :
August 28, 2024
Par :
Lydia Bougherara

L’existence des extra-terrestres. Le rocher de Sisyphe. La victoire de Claude à Koh Lanta… Tout cela relève plus du mythe que de la réalité, on ne va pas se mentir ! Eh bien… Avec le concept du parent parfait, c’est pareil : il n’existe pas — pas plus que l’enfant parfait, d'ailleurs !  Découvrez dans cet article tous nos conseils parents pour déconstruire le mythe du parent parfait, grâce à la parentalité positive 🙌 . 

Thème
Santé

Le mythe du parent parfait ou la parentalité idéalisée

Ce n’est pas un scoop : dans notre société actuelle, il est bien vu de devenir papa/maman. On a même plutôt intérêt à être un “super parent”, si on veut être dans la norme. Oui, mais voilà : 

  1. Nous ne sommes pas tous faits pour être parent – et c’est très bien comme ça.
  2. La parentalité, ça n’a rien d’acquis. Ça s'apprend. 

Problème : l’arrivée d’un bébé dans un foyer est (trop) souvent idéalisée dans notre société. Des parents parfaits et épanouis, on en voit à la pelle, dans les émissions, les magazines, sur Instagram… Spoiler alerte :  la vie parfaite avec une carrière, une maison et des enfants parfaits... Eh bien, ça n’existe pas. Être toujours au top, à tous les niveaux (familiaux, professionnels, amoureux…), c’est rarement possible – et ce, qu’on ait des enfants ou non ! 

📌  Rappel nécessaire 

La parentalité n’est pas inscrite dans nos gènes. En fait, comme tout dans la vie, on apprend à être mère, à être père. Tout simplement.


1. Parentalité positive : et si vous pensiez à vous? 🥰

Il n’y a pas de secret : pour être un papa ou une maman aux petits soins de son bébé et épanoui(e), il faut être… bien dans ses pompes. Logique, non ? Un petit bébé qui arrive, c’est une lourde responsabilité… Cette dernière sera toujours plus facile à porter si on se sent bien. Rappelons que l’enfant peut sentir nos émotions, notre bien-être ou mal-être… Et ces derniers sont communicatifs ! C’est d’ailleurs à l’âge de 6 mois que ce comportement émotionnel se développe.

👉  Autre rappel nécessaire : avant d’être parent, vous restez un être humain avec ses envies, ses ambitions, ses passions, sa personnalité. Être parent n’efface pas qui vous êtes du jour au lendemain. Si votre passion, c’est de chanter des heures au piano, alors faites en sorte de continuer à l’exercer, même après l’arrivée de votre petit ange.

💡 À retenir

Une grossesse, c’est une sorte de préambule. L’ultime moment pour prendre soin de soi (que l’on soit un futur papa ou une future maman) avant l’arrivée de bébé. 

2. Désacraliser l’arrivée du bébé 😇

Un bébé, c’est tout mignon sur Instagram ou chez les autres… Mais ça apporte aussi son lot de pleurs, d'incompréhensions, de nuits blanches… À l’arrivée de votre petite merveille, tout ne va pas forcément se passer exactement comme vous l'aviez imaginé… et c’est absolument normal ! 

Qu’il s’agisse de votre quotidien, de votre routine, de vos priorités ou même de votre couple (s’il y a) : tout change avec l’arrivée d’un enfant. Pour vous y habituer, vous aurez besoin d’un temps d’adaptation – plus ou moins long selon les parents ! Essayez donc, tant bien que mal, de ménager vos attentes par rapport à votre enfant. Bien sûr, vous pouvez préparer son arrivée pour faire en sorte que tout roule, mais… Essayez de ne pas trop idéaliser son arrivée. 

 

3. Penser à préparer la vie à 3 📋

La parentalité, ça se vit à deux (le plus souvent). Autrement dit : c’est un vrai travail d’équipe ! Pour éviter qu’une charge mentale n'engloutisse l’un des parents, il vaut mieux se répartir les tâches avant même que votre petit sucre n’arrive – l’idée étant bien sûr d’arriver à une certaine équité. Eh oui : il est nettement préférable d'anticiper les points bloquants éventuels en ayant la tête froide, plutôt que de le faire sous le coup de la fatigue ou des émotions…  

Quelques bonnes pratiques à adopter : 

  • Faire un calendrier pour spécifier clairement qui fait quoi, à quel moment !
  • Faire tourner les tâches pour un fonctionnement juste (ce n’est pas toujours le/la même qui doit se lever la nuit, préparer le biberon, changer les couches, etc)
  • Se préparer mentalement à la tempête émotionnelle qui risque de s’abattre et planifier à l’avance des rendez-vous à deux pour garder du lien – une fois par semaine par exemple ! 

4. Apprendre à écouter son intuition 🔮


C’est sans doute le conseil le plus facile à appliquer… Et le moins évident ! 😄

En matière de parentalité, chacun y va de son petit conseil. Du collègue à la meilleure amie en passant par la grand-mère ou l’influenceuse… Or, chaque parent est expert de SON enfant. Il a appris avec le temps à comprendre ses mimiques, ses pleurs, ses réactions… Mais la vérité de l’un(e) n’est pas forcément celle de l’autre ! Du coup, on vous conseille de ne pas suivre aveuglément les conseils glanés çà et là. En tant que parent(e), vous serez le mieux/la mieux placé(e) pour comprendre votre enfant, ses besoins… Les autres n’ont pas forcément toujours raison (même quand ils sont plus expérimentés !). 

Aussi, accordez une attention particulière aux sources d’information que vous utilisez. Ne prenez pas pour argent comptant ce que vous lisez sur internet, les réseaux, les forums… En cas de doute ou d’interrogation, on vous conseille de vous orienter vers des professionnels (pédiatre, professionnels de la petite enfance, pédopsychiatres…)

💡 Il n'existe pas de modèle d’éducation unique, valable pour tous. Selon notre histoire, notre culture ou l’éducation qu’on a reçue, notre vision de l’éducation peut grandement varier ! Il vous arrivera de discuter avec des parents aux pratiques différentes des vôtres, et c’est OK. Chacun vit sa parentalité comme il le veut/peut. 

5. Ne pas avoir peur de faire des erreurs 👍

La parentalité, ça s’apprend sur le tas. Vos parents, leurs parents, les parents de leurs parents… On est prêts à parier qu’ils ont fait des erreurs eux aussi… Et ce sont ces erreurs qui leur ont permis de se perfectionner ! Comme on dit aux US : Practice makes perfect ! L’hésitation et les erreurs font partie de l’apprentissage de la parentalité. D’ailleurs, s’accorder le droit à l’erreur est primordial, si on souhaite l’appliquer à ses enfants ! Ce qu’il importe, surtout, c'est d'avoir envie de s’améliorer chaque jour, de rester ouvert(e) d’esprit…  En bref, de faire de son mieux 😊. 

💡 Se faire confiance est essentiel si l’on souhaite dépasser la peur du jugement ou la peur de l’erreur. 

6. Se ménager 😴

Premier réflexe pour ne pas épuiser toutes ses ressources dès les premiers mois de la parentalité : apprendre à demander de l’aide quand on en a besoin. Il peut s’agir de bébé qui tombe malade, d’une urgence professionnelle ou d’une simple envie d’avoir du temps pour soi… Vous devez pouvoir compter sur des relais ponctuellement disponibles pour vous épauler en cas de rush ou de coup de mou ! 

💡 À retenir 

Vous n’êtes pas un(e) super-héros(ine) ou quelqu’un qui a la science infuse… Être dépassé(e), crouler sous les tâches, avoir une urgence, se sentir perdu(e)... C’est totalement OK et humain ! Rappelons que le fait d’encaisser une pression énorme, ce n’est bon ni personne : ni pour vous, ni pour votre bébé. Trop de tâches à gérer en simultané peuvent en outre engendrer du stress, un sentiment de surmenage, voire un burn-out (on parle aujourd’hui de burn-out parental).  Ce serait quand même dommage de se bousiller la santé en essayant de faire de son mieux, non ? 😄

7. Réseaux sociaux : les prendre avec des pincettes 📲

Dans le monde (pas si) merveilleux d’Instagram, tout est parfait, policé… Et tant pis si le contenu n’est pas forcément authentique, spontané ou fidèle à la réalité… Le bon réflexe à adopter, c'est de commencer par prendre du recul sur ce qu'on voit sur les réseaux sociaux — et éviter, surtout, de se comparer aux autres !

8. Dédramatiser 😗

On peut aimer son enfant de toutes ses forces et se sentir lessivé(e) parfois. Vouloir le protéger envers et contre tout, tout en espérant pouvoir avoir un peu de temps juste pour soi. Apprendre à accepter d’en avoir marre de temps en temps, c’est déconstruire peu à peu le mythe du parent lisse et épanoui qui respire 24h sur 24 pour ses enfants. 

On vous invite, aussi, à accepter d’inviter le chaos dans votre vie. Si votre maison n’est pas toujours rangée, ou que votre petit chou n’est pas toujours impeccable… Who cares ? Personne n’est là pour vous juger. La seule ligne à ne pas dépasser, dans la parentalité, c’est la violence physique ou verbale. Tant que vous êtes bienveillant(e) et présent(e) pour votre petit ange, alors vous faites l'essentiel du travail !

Parentalité positive : comment briser le mythe du parent parfait, en résumé

Pour vivre sa parentalité dans de bonnes conditions, il est essentiel de s’éloigner des injonctions sociales et d’apprendre à lâcher prise. Avoir confiance en ses capacités, se donner le temps d’apprendre, savoir écouter sa petite voix intérieure, son intuition… Tout cela, ça s’apprend ! Après tout, devenir parent, c’est un cheminement. 

Enfin, n’oublions pas une chose essentielle : le principe même de perfection est subjectif par essence. Inutile de courir après l’idéal du parent parfait : il n’existe pas. Au fond, nous sommes tous des parents qui font de leur mieux, la plupart du temps ! 🤗

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