Boooonjour matelot ! C’est déjà le retour des beaux jours, des balades en bord de mer et des glaces à la fraise 😋. Vers où rêves-tu de t’envoler, cet été ?
Comme tu le sais, dans l’Équipage JU, on aime prendre soin des autres et de la planète ! C’est pourquoi on accorde une importance toute particulière à notre impact environnemental. Et… si tu lis ces lignes, il y a de fortes chances que toi aussi !
La bonne nouvelle, c’est qu’avec l’écotourisme, on peut se faire plaisir et voir du pays tout en préservant l’environnement ! Dans cet article, on t’en dit plus sur ce fabuleux concept ! 💚
Tout est dans le titre, mon cher matelot ! Souvent associé au tourisme vert, l’écotourisme, c’est tout simplement une des formes du tourisme durable. Même s’il ne date pas d’hier (il est né il y a presque 50 ans…), l’écotourisme a commencé à se développer au début du XXIᵉ siècle. Il nous en a fallu, du temps, pour mesurer l’impact du tourisme de masse et ses ravages…
Il faut d’ailleurs attendre les années 90 pour avoir une définition officielle de l’écotourisme.
📌 Tel que défini en 1991 par la TIES - la Société Internationale d’Écotourisme, il s’agit d’une “forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales.”
Son objectif : nous permettre d’alléger l’impact environnemental de nos escapades et nous sensibiliser à la biodiversité et à la découverte des écosystèmes !
Voyageur/voyageuse solo, tourtereaux au soleil ou grande tribu à l’aventure… On peut tous faire en sorte de changer les choses, à notre échelle - même quand on voyage ! Tu aimerais apprendre à organiser des vacances écologiques et responsables ? Découvre tous nos tips !
Bon. La plupart des modes de transport motorisés émettent du carbone. Le plus simple reste donc de privilégier, dès que possible, les transports en communs !
À noter que l’autobus reste le moyen de transport le plus écologique, suivent ensuite le train puis le tramway.
Autre solution : partager son trajet, avec le covoiturage, c’est une alternative qui a le bénéfice d’avoir d’autres avantages comme la rencontre avec de nouvelles personnes, la rentabilité… et pleins d’autres !
Tu l’auras deviné : le mauvais élève, dans le domaine du transport, c’est l’avion - ainsi que les croisières sur les gros paquebots, particulièrement énergivores. Mais ce n’est pas un drame, moussaillon. Nos régions fourmillent de trésors méconnus et l’Europe est facilement accessible en train !
Et ça a d’ailleurs un nom : le “slowtourisme” ou “tourisme lent” ! Le concept ? Prendre le temps de découvrir une destination en s’imprégnant de sa culture locale, de son mode de vie… Le slowtourisme permet de voyager comme un local et d’aller à la rencontre des habitants - quitte à prendre quelques détours !
💡 Certaines activités à faible impact, comme le canoë et l’équitation, peuvent permettre, par exemple, d’atteindre des endroits qui seraient restés inaccessibles autrement. Exemple tout bête : la meilleure façon d’explorer les îles au large de la côte ouest de l’Écosse, c’est de les découvrir en kayak. Parole de matelot !
Au sens littéral du terme 🤣 . Eh oui, car tout bon écotouriste se doit de privilégier les hôtels et logements désireux d’alléger leur empreinte carbone.
💡 LÉcolabel européen Hébergement touristique est un bon indicateur de la politique écologique d’un établissement hôtelier. Ce dernier permet d’attester l’effort démontré par un établissement pour limiter sa consommation d’énergie, d’eau et de déchets. Pour décrocher ce précieux sésame, un hôtelier doit passer toute une batterie de tests et de contrôles rigoureux !
👉 Dans le domaine de l’écotourisme, Tripadvisor dispose par ailleurs de sa propre certification verte avec son programme «Ecoleader».
Protection de l’environnement, valorisation de zones naturelles ou de sites culturels menacés, développement de l’économie locale… Les bienfaits de l’écotourisme sont légion.
Malheureusement, ce concept est quelque peu “victime de son succès”. Ce qu’on lui reproche principalement ? Eh bien… l’écotourisme peut contribuer à attirer un afflux massif de personnes dans certaines zones - notamment des espaces naturels fragiles.
Prenons le cas du Costa Rica, qui fait partie des premiers pays à avoir adhéré au concept d’écotourisme. Devenu la destination favorite de milliers de touristes, ce beau pays attire chaque année un nombre croissant de voyageurs, venus admirer sa faune et sa flore exceptionnelles. Problème : le tourisme de masse nuit à la biodiversité du Costa Rica…
💡 Rappelons d’ailleurs que le Costa Rica regroupe à lui seul près de 6% de la biodiversité mondiale.
Évidemment, pour un matelot français, un voyage écotouristique au Costa Rica serait impensable… puisqu’il faudrait traverser inévitablement un océan énorme, en avion !
👉 Autrement dit, l’écotourisme, c’est bien… mais ce mode de voyage alternatif nécessite d’être régulé pour être vraiment constructif !
Selon l’ADEME, le secteur du tourisme en France a émis 118 millions de tonnes de CO2 en 2018. Un nombre que l’on pourrait aisément baisser, si on s’engageait individuellement à réduire l’empreinte écologique de nos déplacements au soleil !
Choisir des modes de transport plus doux, être attentif à la politique énergétique de l’hôtel qui nous héberge, respecter la faune et la flore des pays visités… Tous ces petits gestes, mis bout à bout, peuvent permettre d’agir pour la préservation de la planète ! On attend quoi pour se lancer ? 😍
