Booooooonjour matelots ! Comme vous le savez, chez Juliette, on n’a pas trop notre langue dans notre poche. Les tabous de la grossesse et les clichés, on les brise volontiers ! Dans un article précédent, on vous expliquait comment s’éloigner du mythe de la parentalité parfaite.
Aujourd’hui, on aimerait clarifier deux notions bien distinctes que l’on confond trop souvent : le baby blues VS la dépression post-partum. On vous explique tout ! 👇
Tel que défini par le magazine spécialisé Psychologies, le baby blues désigne un “état dépressif considéré comme physiologique, survenant entre le 2ᵉ et le 5ᵉ jour après l’accouchement”. Autrement dit, il s’agit d’un état absolument normal et naturel (assez fréquent puisqu’il touche une majorité de femmes).
Le baby blues est aussi appelé “syndrome du troisième jour” - qui correspond au moment où la maman sort généralement de la maternité. Ce baby blues s’explique par un phénomène naturel et physiologique : la baisse importante des hormones de grossesse (notamment la progestérone).
Un éventuel spleen correspondant au “deuil de la grossesse” peut également favoriser l’apparition d’un baby-blues.
💡 Bon à savoir
En principe, un baby blues ne dure pas plus de 2 semaines - et survient très rapidement après l’accouchement. Si cet épisode dépressif dure, il ne s’agit plus d’un baby blues, mais d’une dépression post-partum !
Comme son nom l’indique, la dépression post-partum est un véritable trouble psychologique. La particularité de cette dépression ? Elle touche spécifiquement les mamans après la naissance de leur enfant.
À la différence du baby blues, qui apparait souvent dès la sortie de la maternité, la dépression post-partum peut survenir dans l’année qui suit l’accouchement (souvent à partir du deuxième mois).
Comme souvent quand il s’agit d’états dépressifs, la dépression post-partum est une maladie multifactorielle. Autrement dit, de nombreux facteurs (physiologiques, psychologiques, hormonaux, etc) peuvent favoriser son apparition.
📌 À retenir
On ne le dira jamais assez maaaaais… la dépression est une maladie qui doit être prise au sérieux. Elle est sensiblement plus grave qu’un baby blues - et nécessite, à ce titre, des soins et un suivi adéquats.
Certains des symptômes sont communs aux dépressions. Il s’agit par exemple :
D’autres symptômes spécifiques au post-partum peuvent s’ajouter, comme :
💡 Bon à savoir
Plus la dépression post-partum est détectée tôt, plus le traitement est efficace.
Ce qui différencie le baby blues de la dépression post-partum ?
Ayez de l’indulgence envers vous-même : à l’issue de la grossesse, votre corps a supporté de nombreuses tempêtes (aussi bien psychiques, émotionnelles que physiques !)
📌 À retenir et àaccrocher sur son frigo
Sur cette planète, personne n’est infaillible. Si l’erreur est humaine, la parentalité ne tombe certainement pas du ciel ! Comme tout, elle s’apprend. Autrement dit, il est parfaitement normal et naturel d’avoir parfois du mal avec cette nouvelle responsabilité et ce nouvel univers qui s’offre à vous.
⚠️ N’hésitez jamais à consulter un professionnel de santé pour obtenir la prise en charge adéquate (n’attendez pas que ça “passe tout seul”).
💡 Bon à savoir
En cas d’urgence psychosociale, il est possible de bénéficier d’une assistance immédiate, en appelant Info-Social (au 811).
Si le baby blues est un phénomène biologique qu’on ne peut presque pas éviter, il existe des bonnes pratiques pour prévenir l’apparition d’une dépression post-partum !
Ce n’est un secret pour personne : le manque de sommeil peut grandement influencer nos émotions. Pour une bonne santé mentale, il est indispensable de se reposer - dès que possible quand bébé dort (facile à dire, on sait…)
Autre bon réflexe : prendre soin de soi au quotidien en s’accordant des petits plaisirs (méditation, après-midi cocooning ou chez le coiffeur, activité artistique…)
C’est le meilleur moyen de sécréter des endorphines et éliminer les toxines/le stress accumulés au quotidien. N’importe quelle activité peut faire l’affaire : piscine, jogging, pilates, yoga, danse… Choisissez l’activité qui vous plaît pour l’intégrer durablement dans votre routine !
Quoi de mieux qu’une bonne soirée avec son/ma meilleur(e) ami(e) pour faire du bien à son moral ? Même si cela nécessite de s’y prendre bien à l’avance 🤪, n’arrêtez jamais de voir vos proches. La nature a horreur du vide, ne l’oublions pas !
⚠️ L’isolement est un excellent terreau pour la dépression.
Souvent confondus, le baby blues et la dépression post-partum sont des affections psychologiques bien distinctes. Heureusement, elles n’ont rien d’irréversibles et sont tout à fait surmontables… à condition d’être prises au sérieux !
Enfin, n’oubliez pas d’être indulgente avec vous-même. On ne nait pas parent - on le devient ! Il est donc normal de traverser quelques tempêtes au début - ce qui n’enlève rien à la beauté de la parentalité 😍.